Dans une déclaration qui fait déjà écho au sein de l’opinion publique, l’archevêque de Kinshasa a dressé un constat préoccupant de la place de l’Église catholique dans le paysage sociopolitique congolais actuel.
« Beaucoup des catholiques n’osent pas s’afficher pour des raisons de travail, de politique, tellement que le pouvoir d’aujourd’hui est dominé par des pasteurs et des gens des sectes », a affirmé le cardinal devant une assemblée de fidèles. Selon lui, cette situation pousse certains croyants à taire leur appartenance religieuse par peur de marginalisation ou de représailles dans leurs milieux professionnels ou politiques.