
Par Benjamin Kipoko Mbel
Washington, le 2 juillet 2025 — Dans un geste diplomatique fort, le président américain Donald Trump, redevenu figure centrale de la scène géopolitique africaine, a nommé le général Dan Caine à la tête du mécanisme opérationnel chargé d’exécuter l’accord de paix récemment signé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Cet accord historique, parrainé par l’administration Trump, vise à mettre un terme à trois décennies d’instabilité à l’Est de la RDC.
Le général Caine, ancien chef d’état-major interarmées des États-Unis et haut gradé de l’US Air Force, a été investi d’une double mission : neutraliser définitivement les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) — un groupe armé actif dans l’Est de la RDC — et superviser le désengagement des troupes rwandaises stationnées illégalement sur le sol congolais.
Un calendrier strict
Selon le décret signé par Donald Trump, le général Caine dispose d’un délai de 30 jours pour mettre en œuvre ce volet stratégique de l’accord. Sa mission sera menée en étroite collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Une cellule mixte de coordination basée à Kinshasa sera activée dès son arrivée prévue le samedi 5 juillet.
Une première concrétisation de l’accord du 27 juin
Cette nomination marque le début de l'application effective de l'accord de paix signé le 27 juin à Washington entre les délégations congolaises et rwandaises. Ce texte engage Kigali à retirer ses unités militaires du territoire congolais et à cesser tout soutien aux groupes armés actifs dans la région du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. En contrepartie, Kinshasa s’engage à faciliter la stabilisation de la région et à désarmer les forces rebelles étrangères, notamment les FDLR.
Une mission à fort enjeu
La présence du général Caine, figure respectée du Pentagone, vise à garantir une neutralité opérationnelle et à renforcer la crédibilité internationale de l'accord. Son rôle consistera également à produire des rapports réguliers aux autorités américaines, congolaises et rwandaises, afin d’assurer le respect du chronogramme prévu.
Cet engagement des États-Unis reflète l’ambition de Trump de s'impliquer activement dans les grandes médiations africaines, à travers un modèle de diplomatie militaire et de leadership direct.
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