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🔎📍Accord de Washington : la fin du cycle de la guerre en RDC et le désespoir stratégique de Joseph Kabila

En envoyant Barnabé Kikaya aux États-Unis pour bloquer l’accord de paix du 27 juin et relancer un lobby minier, Joseph Kabila a tenté de forcer son retour sur la scène politique. Mais le refus américain acte définitivement la fin de son influence.

24 juin 2025

Par Benjamin Kipoko Mbel — TheMarketVision

Le 27 juin 2025 s’annonce comme une date décisive dans l’histoire contemporaine de la République Démocratique du Congo (RDC). C’est à Washington que sera signé un accord de paix tripartite entre Kinshasa, Washington et Kigali, sous l’égide des États-Unis. Cet accord, qui pourrait mettre fin à trois décennies d’instabilité chronique, annonce une nouvelle ère politique, sécuritaire et géostratégique pour le pays.
Mais cette avancée historique se heurte à une réalité parallèle : la manœuvre désespérée de Joseph Kabila, l’ancien président, pour tenter de revenir sur la scène politique. Un pari qui a échoué, révélant la fin d’un système, la chute d’un lobby, et la fermeture définitive d’un cycle d’impunité

⚖️ La signature de Washington : un tournant historique

L’accord du 27 juin ne se limite pas à une simple déclaration politique. Il marque la fin des négociations cycliques, souvent stériles, qui ont caractérisé les rapports entre le gouvernement congolais et les groupes armés depuis les années 1990.

Pour la première fois, l’accord prévoit :
■ Le désarmement forcé des groupes rebelles, dont le M23, soutenu par le Rwanda

■ Le refus catégorique de toute amnistie ou intégration militaire pour les rebelles.
■ Un appui sécuritaire étranger, incluant probablement des unités issues du réseau Blackwater (aujourd’hui opéré sousAcademi, en tant que filiale de Constellis Group ), qui interviendraient en appui aux FARDC pour traquer et neutraliser les groupes armés.

Ce partenariat inédit est une réponse à l’échec des solutions régionales (Luanda, Nairobi, Addis-Abeba), souvent plombées par des conflits d’intérêts et un manque de volonté politique.

🛑 Kabila, l'homme du passé dans un monde qui avance

Face à cette nouvelle dynamique, Joseph Kabila tente une ultime manœuvre. Par l’envoi de Barnabé Kikaya Bin Karubi, proche collaborateur, à Washington, il espérait :

1. Tenter un retour diplomatique sur la scène internationale

2. Saboter l’accord de paix de Washington (27 juin 2025)

3. Protéger ses alliés dans l’Est.

4. Désespoir stratégique et isolement
Mais cette tentative a tourné court. La Chambre des représentants des États-Unis a rejeté la proposition, signifiant clairement que Kabila n’est plus un acteur diplomatique ou politique crédible. Ce refus entérine l’isolement total de l’ancien président, tant sur la scène internationale que dans les cercles de décision internes.


🔥 Une tentative de sabotage ?

Parallèlement, des informations concordantes indiquent que des réseaux encore actifs autour de Kabila tenteraient de raviver les tensions dans l’Est, via des relais politico-militaires infiltrés dans certaines structures locales. Ces actions, bien que limitées, visent à créer une instabilité propice à un retour au dialogue, dans l’espoir de réintégrer le jeu politique. En vain.

L’accord de Washington stipule clairement que toute nouvelle rébellion ou acte de déstabilisation sera considéré comme un acte terroriste, avec une réponse proportionnée. Le temps des négociations avec les groupes armés ou leurs parrains politiques est révolu.

🧨 Le sort des rebelles après le 27 juin

L’autre grande rupture introduite par l’accord est la fin définitive des solutions politiques pour les rebelles du M23 et autres groupes similaires. Contrairement aux cycles précédents (mixage, brassage, dialogue intercommunautaire), la stratégie post-27 juin est claire :

● Zéro intégration dans les institutions militaires.
● Zéro amnistie politique.
● Neutralisation ou reddition totale sous peine d’élimination ciblée.

Les partenaires étrangers, y compris les États-Unis, ont donné leur feu vert pour une réponse offensive, organisée et technologiquement appuyée.


✅ Une nouvelle République émerge


La signature de l’accord de Washington consacre une RDC nouvelle, plus affirmée, plus connectée aux grands enjeux mondiaux, et moins dépendante des médiations douteuses. Ce changement de posture s’accompagne d’un assainissement politique interne, où les figures du passé — Kabila en tête — ne trouvent plus leur place.

Ce 27 juin pourrait bien symboliser la fin d’une époque d’humiliation, de compromission et de prédation, et le début d’une souveraineté restaurée.

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